GmTrad : un groupement d’experts traducteurs

Le secteur de la traduction assermentée (traduction officielle obligatoirement réalisée par un expert de Cour d’Appel) est traditionnellement constitué de deux types d’interlocuteurs.

– Les experts bien sûr, il y en a environ 4000 en France répartis sur toutes les langues en proportion de leur importance en France (environ 600 en anglais, une centaine en néerlandais, une vingtaine en thaïlandais, …). Ils sont à 100 % indépendants, la plupart en autoentrepreneur.

– Les agences de traduction, des structures commerciales qui vont effectuer une sous-traitance auprès d’un expert.

GmTrad est un groupement d’experts indépendants qui partagent le site internet gmtrad.fr, un secrétariat et une gestion informatique spécifique. Tout comme des médecins regroupés dans un cabinet médical. 

Ce cabinet est à ce jour constitué de 40 experts traitant 32 langues étrangères, de l’anglais à l’arménien en passant par le chinois et l’hébreu. Il y a généralement un seul expert par langue sauf pour les secteurs les plus demandés (anglais, arabe, allemand, italien, portugais, …) afin de répondre aux besoins. Il y a 5 implantations géographiques : Paris, Toulouse, Lille, Montpellier et Lyon, mais la majorité des dossiers sont traités « sans contact » avec double livraison (pdf par mail et papier par courrier suivi prioritaire). 

Une formule rapide, professionnelle et économique qui a permis à GmTrad de devenir le leader de la traduction assermentée avec plus de 4000 dossiers traités annuellement. Les avis sur Google sont élogieux et nombreux.

La tâche et les responsabilités de l’expert traducteur

Son travail c’est de traduire fidèlement et exhaustivement avec une responsabilité juridique totale. Ainsi il ne saurait y avoir de négociation avec le client sur la formulation de la traduction.

L’expert n’a pas mission de vérifier l’authenticité du document originel, mais il doit refuser de traduire – et éventuellement signaler aux autorités – tout document suspect.

Les documents administratifs et juridiques sont majoritaires, mais l’expert peut être parfois sollicité dans des champs lexicaux spécifiques sous réserve qu’il en ait la compétence complémentaire.

Il exerce une activité protégée : l’usurpation du titre d’expert traducteur est sanctionnée d’un an de prison.

Il travaille à la fois pour la justice et pour le privé, ce qui le différencie des autres experts judiciaires (en comptabilité, explosifs, médecine, architecture, …) qui n’ont que des demandes des tribunaux. Il participe parfois à des enquêtes, des écoutes téléphoniques, des gardes à vue. Une bonne disponibilité est requise.

Il peut être nommé pour l’écrit (traduction), pour l’oral (interprétariat), ou les deux. Il peut éventuellement être assermenté dans plusieurs langues.

Comment devenir expert traducteur ?

Il y a beaucoup de postulants et peu d’élus. Le dossier s’obtient auprès de la Cour d’Appel du domicile. Il n’y a pas de minimum requis, mais le profil usuel est le suivant :

– Bilinguisme total (l’expert doit traduire dans les deux sens et pas uniquement vers sa langue maternelle)

– Etude supérieures de préférence en langue

– Expérience réelle et conséquente

– Nationalité française et casier judiciaire vierge 

Selon l’offre et la demande ces critères pouvant se moduler, sauf le dernier. Ce sont les Cours d’Appel qui décident. La nomination initiale est probatoire, puis renouvellement tous les 5 ans sur dossier, généralement assez automatique.